«C’est un choix de vie. J’ai revendu mon entreprise et j’ai pris un financement pour acheter le domaine. J’avais 16 ans. À l’école, dans une rédaction, j’ai écrit sur une double page la description d’un domaine tel que celui-ci que j’aimerais habiter et aménager. C’était prémonitoire car je suis en train de réaliser ce rêve, même si ce n’est pas facile tous les jours.» En 2008, Brigitte et Philippe ont reçu le Prix InBev-Baillet Latour pour l’Environnement. Une juste récompense pour ce couple qui dédie désormais leur vie à la conservation et à la préservation du domaine Saint Roch: «Les premiers travaux que nous avons réalisés, c’est l’aménagement d’une salle de réception de grande capacité qui sert notamment pour les mariages. Cela nous permet de financer d’autres travaux comme l’aménagement d’un gîte de 40 personnes et d’un centre de séminaires qui seront quasi autonomes au point de vue énergétique.» Cet aspect environnemental, le couple y est très sensible. «Lors de la semaine de l’eau en mars dernier, nous avons accueilli plus de 200 enfants des écoles de l’entité. Les guides de Natagora et moi-même, nous essayons de montrer avec des animations simples l’importance de la protection de la nature. C’est un moyen rapide et efficace de transmettre aux générations futures ce que nous faisions ici.» Par ailleurs, il est à noter que l’électricité produite par la centrale hydroélectrique du domaine équivaut à la consommation de 100 habitations.